Malgré une légère hausse des taux de crédit et l’incertitude générée par le contexte électoral, le marché immobilier français va encore se développer cette année. Il faut savoir que l’année 2016 a été une période de croissance pour ce secteur, avec notamment des taux d’emprunt exceptionnels qui ont permis aux français d’acquérir des appartements ou des maisons en toute simplicité.
Le contexte économique actuel incite les experts de l’immobilier à un optimisme modéré. En effet, même avec des taux d’intérêt toujours aussi bas, inférieur à 2 %, une baisse du chômage semble s’esquisser et le moral des ménages s’améliore. Une légère accélération de la croissance est toujours prévue cette année. Et si les prix des biens immobiliers ont augmenté, cette hausse est relativement faible, moyennant 1.5 %.
Rappel: Quelques chiffres pour 2016 ....
Des marchés plus fluides dans les locatifs
Les marchés locatifs connaissent un développement remarquable en ce début d’année. En effet, les loyers évoluent à un rythme relativement faible. Et l’indice de référence des loyers est actuellement assez stable, avec une moyenne de 0.2 % sur l’année. Et cette tendance va sûrement continuer en 2017. Les analyses des professionnels du secteur confirment que cette détente concerne la majorité des marchés. Dans ce contexte, les dispositifs relatifs à la loi ALUR, qui notons-le sont peu nombreux, semblent incongrus.
Cette stabilité constatée au niveau des loyers traduit en outre le fait que l’offre s’est parfaitement adaptée, qualitativement et quantitativement, à l’évolution de la demande. Cette situation s’explique particulièrement par les encouragements fiscaux à l’investissement locatif. Toutefois, cela ne signifie pas que tous les biens locatifs se louent facilement. D’ailleurs, d’après les gestionnaires, certains logements ont beaucoup de difficulté à trouver preneur, surtout dans le centre de quelques villes moyennes.
Des marchés différents selon la zone
En fonction des territoires, ces tendances doivent être modulées. Si sur la majeure partie de la France, l’activité progresse, certaines régions font exception. Il s’agit principalement des départements ruraux. Selon le degré d’urbanisation, des disparités de prix considérables sont remarquées. Cet écart est également constaté entre des villes d’importance comparable. Une véritable hiérarchie est d’ailleurs en train de se creuser. Le prix du m² est ainsi dix fois plus élevé dans la capitale parisienne qu’à Saint-Etienne.
Ceci est d’ailleurs valable pour tous les biens immobiliers. D’ailleurs, l’éventail des loyers s’étale selon un ordre similaire à celui des prix, mais avec des écarts beaucoup moins importants. Donc, en fonction de la localisation, les conditions du choix du statut d’occupation sont différentes.
L’évolution du pouvoir d’achat des français
2016 est sûrement la période où l’on a vu une croissance considérable du secteur de l’immobilier. En effet, avec des taux de prêt de 1.55 %, les investisseurs sont de plus en plus attirés par l’achat d’un bien immobilier. Et cette année, même si ce taux a atteint les 2 %, ceci reste encore très faible et incite les acheteurs à acquérir un logement.
Grâce à ce climat de confiance, les banques pourront continuer à faire preuve davantage de souplesse. Séduits par des conditions de prêt très attractives, les propriétaires de leur premier bien ont été de retour sur le marché.
En savoir plus: Bilan du marché de l’immobilier en 2016